Albert Camus
Au milieu de l’hiver,
j’ai découvert en moi un invincible été.
Qui suis-je ?
Je m’appelle Alexandra Lanier.
J’ai évolué plusieurs années dans le tourisme et le e-commerce, des univers dynamiques où l’on apprend la rigueur, la réactivité et l’attention à l’autre. Enthousiaste et engagée, épanouie par mon travail, je n’imaginais pas qu’un burn-out viendrait interrompre cet équilibre apparent. Cette expérience a ouvert une réflexion durable sur le travail, le temps et la qualité de présence qu’ils exigent.
L’origine du blog Il était une pause
Il était une pause, c’est d’abord un retour à mes essentiels : observer avec ouverture, analyser et transmettre par l’écriture.
Pour concrétiser cette reconnexion avec mes talents oubliés, je choisis le temps, le travail et l’attention ; ces thématiques influencent profondément notre vie professionnelle, mais pas seulement.
Je découvre alors le plaisir de partager mes recherches, avec la volonté de les rendre accessibles au plus grand nombre. Dans cette perspective, depuis sa création, le blog s’est structuré progressivement autour de trois axes :
Mon objectif est de mettre en lumière le dilemme contemporain : la course à la performance face au besoin de sens, l’agitation constante face à l’ancrage. En abordant ces questions avec distance et lucidité, je vous invite à la réflexion pour comprendre comment vivre en accord avec le mouvement – accéléré – du monde, sans vous oublier.
Pourquoi j’ai fait un burn-out
En 2015, j’ai 36 ans, je suis en couple depuis 10 ans. Maman de deux enfants de 6 et 1 an, je veux être au top sur tous les fronts. Hyperactive et très organisée : je gère ma vie de famille et de Working Girl et tout semble parfait.
Ambitieuse, consciencieuse et persuadée de bien faire, je recherche les responsabilités, j’adore la nouveauté, je suis stimulée par le challenge. Réussir au travail donne un sens à ma vie et cela me semble normal.
Et puis, un jour…L’épuisement, la perte de sens, le vide intérieur. Je m’effondre.
Terrassée par un mal encore méconnu – on ne parle pas encore du burn-out – je ressens une grande solitude, de la colère, une forme d’injustice. Face à ce manque de repères, il me faut longtemps pour intégrer le processus à l’origine de cette situation. Pourtant, j’ai instantanément la conviction qu’assumer ma part de responsabilité est la clé de ma reconstruction.
J’ouvre les yeux : je ne sais pas dire non, je n’ose pas m’écouter, je n’ai posé aucune limite.
Depuis des mois, je suis comme un hamster lancé dans sa roue, déconnectée de mes ressentis, de mes propres besoins, incapable de m’arrêter. Mon épuisement n’est que le reflet d’une course effrénée que je dois impérativement stopper.
Comment je m’en suis sortie
« Quand retrouverai-je ma vie d’avant ? ». Mes proches me rassurent : « Tu vas rebondir.. Comme toujours !». Mais ils ne perçoivent pas la profondeur de la chute.
J’ai honte, je me sens incomprise, incapable de parler. La guérison prend du temps – près de deux ans – et se fait par étapes. Une fois la forme physique retrouvée, il faut redéfinir mon chemin et mes priorités. Le repli sur soi, souvent qualifié de fuite, est à cet instant une vraie respiration. Elle me permet, en réalité, de déterminer avec précision les changements nécessaires. Je vis alors cette pause comme un choix et elle devient une chance. Ma vision de la réussite évolue : je trouve ma voie en suivant ma petite voix.
Le burn-out a marqué un tournant profond et durable. J’en suis ressortie consciente d’une vérité essentielle : notre temps, notre énergie et notre attention sont des ressources précieuses et limitées.
Reconnaître les signaux de fatigue, ressentir son rythme et accepter de ralentir n’est plus un aveu de faiblesse. C’est une forme de respect pour soi, et la seule manière d’être vraiment présent et authentique pour les autres.
Et maintenant… ma vie après un burn-out
Guidée par une intuition persistante, j’ai fini par accueillir ce mot qui revenait sans cesse dans mon esprit :
ÉCRIRE
Il s’imposait comme une évidence, tout en restant énigmatique. Donner un sens concret à ce message m’a plongée dans une phase de recherche intense.
Mon frère, Frédéric Lanier, spécialiste du référencement naturel et payant (SEO & SEA), m’a aidée à découvrir un domaine que je pensais à tort purement technique : la visibilité sur le web. Consultant en Search Marketing (ou SEM) et fondateur de l’agence Guabana, il m’a initiée aux mécanismes du SEO et à la logique subtile et complexe du contenu structuré. Guidée par sa confiance, j’ai suivi la formation du Comptoir des Rédacteurs, affûtant ma pratique sous son mentorat, puis à travers notre collaboration.
Ce nouveau métier rassemble tout ce qui m’anime depuis longtemps : la compréhension fine des sujets, la richesse du langage, la recherche de sens et la qualité des échanges. En 2019, j’ai créé Écrivain du Web. J’apporte désormais mon expertise aux entreprises dans la conception, la rédaction et l’optimisation de leurs contenus. Je les accompagne à travers la stratégie éditoriale et le référencement naturel de leur site internet.
Ma vigilance constante est essentielle même sous le statut de freelance. L’indépendance apporte la liberté, mais le risque d’épuisement persiste. Cette lucidité m’amène ainsi à privilégier des partenariats durables, portés par la confiance mutuelle et la recherche d’excellence.
Mon approche valorise la rigueur, le temps long et la constance, sources d’une véritable performance. Pour chaque projet, j’étudie de manière approfondie le secteur d’activité, j’analyse méthodiquement la sémantique associée. Mon objectif est de cerner précisément l’essence d’un univers, afin de le relier naturellement à son public cible.
Découvrir, décrypter, reformuler, optimiser : mon processus créatif s’inspire directement des principes du Slow Working.
Il était une pause aujourd’hui
Aujourd’hui, Il était une pause s’affirme comme un espace d’expression et de réflexion partagée. J’écris pour suivre et co-construire le mouvement permanent de la vie, toujours en conscience pour ne plus jamais me perdre.
L’actualité autour de nos rythmes et certains éclairages récents – comme le diagnostic du TDAH chez l’adulte – font évoluer ma grille de lecture. Ils m’offrent un prisme puissant pour décrypter la diversité de nos fonctionnements, afin de les accepter et aider chacun à trouver sa place.
Se préserver, être à l’écoute des signes de fatigue et de ses propres besoins demande une bienveillance continue envers soi-même. Reconnaître ce qui épuise ou ressource, c’est déjà une forme de respect – pour soi comme pour les autres. Notre attention, notre temps, notre disponibilité ne sont pas inépuisables ; ils méritent d’être offerts avec justesse.
Écrivain du Web
Ce blog a vu le jour lors d’un arrêt forcé. Désormais, il incarne la volonté d’ouvrir une voie : celle d’oser se poser quoiqu’il arrive, et d’inspirer les autres à faire de même.
Une manière d’apprendre à regarder autrement, de questionner et de comprendre le monde avec recul ; une expérience du temps suspendu que je partage ici.
Bonne lecture !
